Panhard est le constructeur automobilefrançais (à moteur à explosion) le plus ancien, surnommé « la doyenne des marques », créée en 1891, dont l’activité civile a été arrêtée en 1967, après sa reprise par Citroën.
Panhard, de son nom complet Panhard & Levassor, est une société de construction d’automobiles française. Héritière de la société Périn-Panhard, elle fut établie en tant que constructeur d’automobiles en 1891, par les deux associés Louis-François-René Panhard et Émile Levassor
René Panhard fit appel, en 1872, à l’ingénieur Émile Levassor, son condisciple de l’École centrale, qui devient actionnaire de la « Périn, Panhard & Cie » à 10 %4. Ils s’intéressèrent aux moteurs à gaz à partir de 1875 et leur production en série débuta l’année suivante. Le représentant pour la France des moteurs à pétrole Gottlieb Daimler.
L’allumage par brûleurs fonctionnant irrégulièrement, Émile Levassor met au point l’allumage par incandescence, brevet déposé par « Panhard & Levassor », le 24 août 1891. En novembre 1891 débute la production en série de trente automobiles « Panhard & Levassor »5, dont cinq qui furent vendues la première année. L’industrie automobile était née.
L’entreprise familiale qui précède l’actuelle entreprise Peugeot est fondée en 18103, lors de la transformation du moulin familial à Hérimoncourt en aciérie. Différentes branches de la famille vont se lancer dans des productions très diversifiées, mais toutes basées sur l’acier (outils, ressorts, baleines de parapluies, armatures de corsets, moulins à café, pièces d’horlogerie, bicyclettes, etc.) À partir de 1886, Armand Peugeot commence à s’intéresser à l’automobile. En 18963, il crée la « Société anonyme des automobiles Peugeot »
L’entreprise Peugeot est à l’origine du Groupe PSA qui englobe également Citroën, achetée à Michelin en 1976, DS, fondée en 2014, ainsi que Vauxhall et sa sœur allemande Opel.
La marque PGO est lancée en 1980 par Gilles et Olivier Prévôt, pour fabriquer des répliques d’AC Cobra.
En 1998, deux entrepreneurs français, Laurent Skrzypczak et Olivier Baudouin, rachètent la société. L’activité est uniquement centrée sur une reproduction de la Porsche 356, sur une base mécanique de Volkswagen Coccinelle1.
En 2000, PGO Automobiles crée un prototype de véhicule présenté au salon de l’automobile de Paris : le Speedster II, mécanique issue d’une collection Peugeot et une carrosserie en fibres composites sur un châssis maison.
En 2004, Porsche intente à PGO un procès pour « contrefaçon, concurrence déloyale et parasitaire » que le petit constructeur d’Alès gagne en appel, obligeant la firme allemande à lui rembourser les frais occasionnés par cette action en justice3.
En 2005, le groupe koweïtien Naser International prend 51 % du capital, et poursuit la production de véhicules.
Au Mondial de l’automobile de Paris 2008, l’entreprise présente un concept-car nommé « Hemera » basé sur la Cévennes et préfigurant le futur coupé de la marque. Elle possède alors trois modèles basés sur le même châssis : les cabriolets Speedster II et Cévennes, et le coupé Hemera.
Le , le constructeur gardois et BMW signent un contrat de fourniture moteur qui permet à PGO d’équiper ses modèles du moteur 1,6 L THP4 dans sa version 184 ch qui équipe les modèles de Mini comme la Mini Cooper S. Les moteurs sont fabriqués par la société Française de mécanique implantée à Douvrin, Pas-de-Calais.
Au Mondial de l’automobile de Paris 2012, PGO présente la Cévennes restylée et dotée d’un nouveau moteur d’1,6 L développant 184 ch fourni par BMW qui atteint 225 km/h en vitesse de pointe, en remplacement des moteurs PSA de 2 L 140 ch (qui offraient une vitesse de pointe de 215 km/h). Une boîte à six rapports et un régulateur de vitesse accompagnent l’arrivée des nouveaux moteurs5.
Le , Loïc Perois, ancien directeur général délégué, revient dans l’entreprise ; selon Midi libre, il est nommé PDG par les propriétaires koweïtiens, le groupe Al Sayer6.
L’entreprise est placée en redressement judiciaire le 7. La décision de redressement judiciaire est annulée par le Tribunal de commerce de Nîmes le à la suite de la tierce opposition déposée par l’actionnaire Symex7. Le , Loïc Perois est remplacé en assemblée générale par Thierry-Yves Philippe8.
Le , Symex annonce avoir racheté 97,751 % du capital de PGO, en ayant informé Euronext. Les actions de la société sont donc retirées du marché libre (Euronext Access)9. Fin 2020, les finances sont désormais assainies et la production réorganisée au sein de l’usine1.
Dès la première année d’activité, la société investit dans une soufflerie, et produit 42 carrosseries.
En 1936, Pininfarina présente la nouvelle Lancia Aprilia, coupé très aérodynamique à grand succès commercial.
À partir de 1951, la société entame une longue et fructueuse collaboration avec Peugeot, pour qui elle crée entre autres la carrosserie des Peugeot 403 de 1955. Depuis cette époque, tous les nouveaux projets de la marque française sont mis en concurrence entre le centre de style interne de Peugeot, et le centre de design de Pininfarina SpA, avec les créations des Peugeot 104, 204, 404, 504, 604, 205, 305, 405, 505, 306, Peugeot 406 Coupé, Peugeot 1007, etc.
En 1933, Ferdinand Porsche répond à la demande de Hitler et développe un modèle d’automobile démocratique, qui sera commercialisé en 1938 sous le nom de « Volkswagen », signifiant « voiture du peuple »
Le 8 juin 1948, la première automobile portant le nom de Porsche obtint son homologation : il s’agissait de la Porsche 356/1 Roadster fabriquée à Gmünd (Carinthie / Autriche).
Le « Roadster de Gmünd » était propulsé par un moteur quatre cylindres à plat, refroidi par air. La puissance de ce moteur avait été portée à 35 ch pour la 356. Ainsi, le roadster, avec un poids de seulement 585 kilogrammes, atteignait des vitesses allant jusqu’à 135 km/h.
Les premières 356 (appelées aussi « Pré-A ») sont facilement identifiables grâce au pare-brise divisé en deux parties avec une barre centrale. Celui-ci a été remplacé à partir de l’année-modèle 1952 par un pare-brise d’une seule pièce présentant un pli au milieu.
Toutes les générations de 356 étaient également disponibles dans une version « ouverte » (Cabriolet, Speedster ou Roadster).
Le jeudi 29 septembre 2022 marque le premier jour de cotation officiel du titre Porsche AG, à la suite de son introduction en Bourse. La société se sépare désormais en tant qu’entité juridique distincte de sa holding historique Volkswagen AG.